Mauvaise nouvelle

Aujourd'hui, le site otaku-gakuen.fr a été coupé. Il le restera un certain temps.

C'est une bien triste nouvelle mais nous espérons revenir de plus belle.

Néanmoins, ce blog restera lui ouvert avec de nouveaux articles et informations.

Merci à tous.

Les nouvelles séries sont déjà là

Bonjour à vous !

La mi-janvier est passée et la plus part des nouvelles séries de cette saison sont sorties. Déjà 3 (voir 4) épisodes de sortis, il est temps de faire une petite présentation de celle qui semblent les plus intéressantes.

Vite fait, un petit mot sur deux séries qui ont commencé à l'automne dernier mais qui continue :

Kill la Kill : le 14eme épisode est sorti hier. L'histoire de Ryuko se poursuit donc, avec un bon gros

twist de milieu de série (non non, pas de spoil). C'est toujours aussi barré, fun et bourrin. Série réalisé par le studio Trigger, des anciens de la Gainax, ayant travaillé principalement sur Gurren Lagann. Un tout petit déçu qu'il n'y ait pas de nouveau opening. Mais bon, c'est un détail.

Strike the Blood :  Light novel de Dengeki Bunko (voir notre article sur ce sujet) parlant de combats

entre magicien, monstres en tout genre, société secrète, avec du fan service...bref du Dengeki Bunko classique. L'animation de qualité, les personnages attachant font de cette série une valeur sur. Série réalisé en co production par les studios Silver Link et Connect, des habitués des production Dengeki. 

 

Passons maintenant aux nouvelles séries. Et y en a un paquet encore une fois. Cette liste n'est pas complète évidement et repose uniquement sur un point de vu subjectif. Pourtant, il y a de quoi satisfaire pas mal de monde, tant les genres sont variés.

Space Dandy :

On commence par la nouvelle perle de Shinichiro Watanabe, génialissime créateur de Cowboy Bebop ou de Samourai Champloo. Il revient pour une nouvelle histoire dans l'espace. Trois "heros" voyagent dans l'espace en recherche de nouvelles formes de vie. Ils travaillent pour un centre de collecte d'information et sont payés pour enregistré de nouveaux aliens et sont, pour une raison inconnue pour le moment, poursuivit par des militaires étranges. Dans l'équipe nous avons Space Dandy (c'est son nom...) kéké du futur avec un style année 70 assumé, un robot qui ressemble à un gros oeuf avec des bras, et un alien qui pourrait ressembler à un furet géant.

Nos trois héros au bar...

C'est du grand n'importe quoi. Tout dans cette série sent bon la grosse déconne. On est très loin de la tension d'un Cowboy Bebop. Ici Watamabe nous fait rire. Et il y arrive très bien. Animation super léché, design fun (surtout au nouveau des aliens), pas de temps morts. On suit les péripéties de ces trois sans difficulté. La série est produit pas excellent studio BONES.

Witch Craft Works : 

On change de registre avec ce qui semble être la mode de ce début d'année, les sorcières. Ici, nous avons un lycéen basique. Même super basique. Un peu looser. Un grand classique. Takamiya Honoka. Pas vraiment d'amis, bousculé par d'autres élèves, il n'a pas une grande vie. Dans sa classe, à coté de lui, se trouve la fille du directeur de l'école, idole adulé de la totalité des élèves, Kagari Ayaka. Un jour Takamiya se fait attaquer par une élève, habillée en sorcière. Il se trouve sauver rapidement par Kagari, qui lui explique qu'elle est une grande sorcière et qu'elle est là pour le protéger.

Kagari n'est pas une petite joueuse....

 Du très classique donc pour cette série mélangeant la magie, la comédie romantique, le fan service (un peu). Mais la particularité est le renversement de situation. On voit souvent le héro dans les bras de la magicienne et elle l'appelle "hime" (princesse en japonais). Le personnage principal masculin devient donc la jeune princesse en détresse qui se fait sauver par l’héroïne. A cela, le style des personnages joue aussi là dessus. Kagari est beaucoup plus grande que Takamiya. On retrouve J.C Staff à la production. 

Nobunagun :

Alors là, attention. Comment peut-on avoir une idée pareille ? Une organisation secrète lutte contre ce qui semble être des extraterrestres qui veulent envahir la terre. Pour ce fait, elle a récolté tout au long de l'Histoire, les âmes de certains personnages importants pour les réincarner le moment venu...pour combattre les aliens donc. C'est comme ça que Oda Nobunaga, Jack l'éventreur ou encore Isaac Newton (si si...) se retrouve à faire équipe. Comme ce sont des âmes réincarné, il y a évidemment conflit avec les corps dans lequel ils sont. On suit donc l'aventure d'une jeune lycéenne, fan d'armes, Ogura Shio, qui se trouve être la réincarnation d'Oda Nabunaga.

...

 Chaque personnage possède une arme qui est lié à sa réincarnation. Une épée longue pour Jack l'éventreur par exemple. Et pour Ogura, évidement, c'est un fusil. Cette série à d'autant plus d'impact si on connait un peu l'Histoire. On doit l'animation au studio Bridge. 

Il y a beaucoup d'autres séries qui sont sorties mais pour le moment on va s’arrêter sur celles là. Il y a aura d'autres articles un peu plus tard. 

A bientot donc, et n'hésitez pas à aller voir le site d'otaku-gakuen. 

www.otaku-gakuen.fr 

Bonne année à vous !

あけましておめでとう！！

Une nouvelle année qui commence ça veut dire....de nouveaux animés qui arrivent ! La semaine qui arrive va nous donner tout plein de belles choses (espérons >_<) avec de nouveau méca, de nouvelles lobukome et autre slice of life ! 

Aujourd'hui, on va parler d'une chose assez importante tout de même pour mieux approcher les différent type de personnage dans une série (rien que ça). Ce sont les Dere type !

"Dere" vient d'une onomatopée japonaise "dere dere" (ou "tere dere") qui veut dire, pour simplifier "rougir". En gros c'est une onomatopée pour préciser l'état de gêne d'un personnage.

De là, plusieurs type d'émotion sont mise en avant, et, par extension, plusieurs type de personnage. On va décrire les 4 types principaux (bien qu'il y en a d'autre plus précis ou plus léger, moins répandu).

1) La "Dere Dere"

Commençons par le commencement ! La "Dere dere" (alors oui, on va partir du principe que tous sont des perso féminins. Mais il y a aussi l'équivalence pour les hommes). Comme vu plus haut, "dere dere" veut plus ou moins dire "rougir". C'est donc un personnage EXTRÊMEMENT timide. Mais vraiment vraiment timide. C'est presque pathologique. Pourtant, au fil de l'histoire, avec le rapprochement affectif entre le personnage principal et la dere dere, elle devient de plus en plus confiante en elle et en ses capacités. La dere dere est ce qui se fait de plus proche d'une japonaise adolescente de base.

Hinata Hyuga (Naruto), une dere dere type

 2) La "Kû Dere"

"Kû dere" (ou Kuu dere, si vous utilisez le système anglo-saxo de retranscription de l'écriture japonaise) est le personnage le plus énigmatique. Le "kû" vient d'une lecture du kanji "sora" 空, qui signifie "ciel", et par extension "air", mais aussi "vide" (vide sidéral la plus par du temps). La "kû dere" est donc un personnage féminin qui, à première vue, n'a AUCUNE émotion. Elle est "vide". Le personnage principal, confronté à une "kû dere" sera déstabilisé, mais aussi intrigué. Pourtant, tout comme pour les "dere dere", l'évolution des rapports entre les personnages va modifier la "kû dere" qui se découvrira des émotions mais toujours uniquement en direction du personnage principal. Archétype assez fréquent. 

Rei Ayanami (Evangelion), elle a pratiquement inventé le principe des "kû dere"

 

3) les "Yan Dere

Nous arrivons dans les personnages dangereux...le mot "Yan" est difficile à traduire ou à expliquer. Mais il a un sens assez négatif...très négatif (encore une fois, traduire/expliquer des onomatopées, c'est pas évident). La "Yan dere" est amoureuse du personnage principal. Dès le début de l'histoire. C’est même ce qui la motive, ce qui la fait avancer. D’un premier abord, elle est la petite amie parfaite. Gentille, tendre, attentionnée, prête à tout pour son amour. Et c'est justement là que ça pose problème. Une "yan dere" souffre d'un sentiment amoureux ultra exacerber qui tombe dans le harcèlement. Elle veut toujours être avec son amour, tout le temps savoir ce qu'il fait, et surtout...la "yan dere" ne supporte pas de voir d'autre personne parler à son amour. Elle fera tout pour l'isoler de manière à rester avec seul avec lui. Et tous les moyens sont bons...y compris le meurtre. La "yan dere" est autant gentil et douce avec son amour, qu'elle est violente et dangereuse pour toutes les autres personnes. C'est un personnage très dangereux. Et heureusement, assez rare.

Yuno Gasai (Mirai nikki), la plus terrible des Yan Dere...elle fait vraiment peur..

4) La "Tsun Dere"

On termine évidement par la dere préférée de beaucoup d'otaku, la "Tsun Dere". L'onomatopée "tsun tsun" que l'on peut voir dans les mangas, veut dire "piquant". Pour la "tsun dere", ça veut dire que ses sentiments piquent. En gros, elle est agressive à première vue. Elle déteste le personnage principal, le critique tout le temps, l'insulte. MAIS en fait, sous cette carapace de violence se cache un cœur tendre et les relations entre "tsun dere" et personnage principal vont forcément s’adoucir, jusqu'à atteindre une relation amoureuse. De l'amour certes, mais toujours un peu piquant quand même. C’est un archétype de personnage à forte personnalité, qui ne se laisse jamais faire, jamais déstabiliser. Sauf...quand elle commence à éprouver des sentiments pour le personnage principal. C'est le personnage le plus rependu dans les comédies romantiques. Toujours très apprécié pour le comique de situation. Il est difficile d'en présenter tellement le nombre de personnage est important. 

Taiga Aisaka (Toradora!), uns "tsun dere" qui a du  punch

Voilà donc les 4 principaux types de "dere". Et vous ? Quelle est la vôtre ? 

Depuis quelque temps, sur les forums d'animé, ils y a de nombreuses critique des archétypes de dere, qui seraient trop utilisé. Ici, pas de ça. Chacun à ses préférences et le nombre d'animé est tel, qu'on peut trouver son bonheur.  

Regardez le plus d'animé possible pour vous faire votre propre idée ! 

N'oubliez pas de passer sur le site www.otaku-gakuen.fr, histoire de voir si deux trois trucs vous plaises ! 

Et à bientôt pour d'autres articles !

Miku en live ce soir ^^

un peu tard pour le dire (grosse journée...) mais ce soir, Miku fait un live à Paris ^^

heureusement pour la grosse majorité des gens, on pourra regarder le concert en steaming sur lemouv.fr à partir de 20h !!

allez donc la voir !

Et pourquoi pas, bientôt un article sur la belle ^^

Les otaku n'ont pas forcement une mauvaise image....

Bonjour à vous !

Aujourd'hui, après le tourisme, revenons à la culture Otaku avec un animé spécial !

Genshiken

Genshiken 1 est un animé de 2004, en 12 épisodes pour la 1re saison. La deuxième saison date de 2007. Et la deuxième série (avec d'autres personnages) date de 2013. 

Genshiken, c'est le nom d'un club dans une université. "Le groupe de réflexion sur la culture visuel moderne" 

Un nom bien étrange pour un groupe de jeunes étudiants, ne faisant que parler d'animé et de manga. Et de dôjin, et de figurines, et de gunpula...bref...tout ce qui fait la culture Otaku. 

(l'explication suivante est un parti prit sur l'identité du personnage principal, car faut bien en désigner un quand même...)

L'histoire nous présente une nouvelle étudiante,  Saki Kusakabe, découvrant les joies de la vie étudiantes Japonaise, à savoir les clubs. (Comme au collège et au lycée d'ailleurs). Lors du premier jour, elle retrouve une ami d'enfance, Makoto Kosaka. Ce dernier est devenu super beau et Saki tente de lui mettre le grappin dessus aussitôt. Pas de chance pour elle, Kosaka est un fan absolu des animés et décide de rejoindre le Genshiken. Saki décide, coute que coute, de le sortir de là et se retrouve malgré elle dans le club aussi. 

Cette série nous présente un groupe de "vrais" otaku, avec tous leurs défauts, confronté à une fille "normal".

courage Saki ^^

Chaque membre du groupe à plus ou moins une spécialité. L'un monte des gunpula, l'autre fabrique lui-même des cosplay, la seule fille du groupe (qui n'est pas Saki ^^) est une inconditionnelle du cosplay, Kosaka est un spécialiste des jeux de bastons (il y a souvent des images de Guilty Gear). 

Cette série propose une vision agréable des otaku. Ici, c'est le groupe d'amis qui est mis en avant. Pas le côté "monomaniaque" des otaku, ou le coté pervers, dérangé. Le personnage de Saki, la fille "normale", sert de repère aux non-otaku. Comment ils pourraient eux aussi réagir dans une telle situation. Pourtant, petit à petit, elle découvre elle aussi les bons côtés de ces jeunes qui finalement ne font de mal à personne et s’adonnent simplement à leur passion, comme le ferait n'importe qui dans un autre club. 

Les séries qui présentent les otaku sous un bon jour, sans caricatures sont assez rare, ce qui finalement est assez étrange puisque c'est tout de même le principal public visé. 

Le Comiket...incontournable pour des otakus

Petit détail amusant. Durant les deux saisons de la première série, les héros suivent un animé assez étrange, dont ils parlent souvent, ils dessinent des dôjins en rapport et participent aussi à un concours de cosplay. Cette série s'appelle "Kujibiki Unbalance". Faire un résumé ou une présentation de cette série est pratiquement impossible. On n'en voit que des bouts, et l’ensemble parait totalement sur-réaliste. Mélangeant le fan service, des ovnis, des mafieux, des bastons...etc... C'est plus un mélange de tout ce qui fait la culture otaku.

Pourtant, il existe une mini-série d'oav s'appelant Kujibiki Unbalance, que l'on trouve en bonus sur les éditions dvd japonaise.

L'une des trames principale de Genshiken c'est la participation à un concours de cosplay de Kujibiki Unbalance. 

Et c'est Saki qui s'y colle ^^

D'un point de vu technique, la série est réalisée par Takashi Ikehata (Shakuga no Shana, School rumble 2em saison, Turn A Gundam...), le character design est de Hirotaka Kinoshita. Et le tout est basé sur un manga crée par Shimoku Kio, pré-publié dans le Weekly Afternoon.

Genshiken est une bonne série, amusante, et présentant les otaku sous un bon jour, loin des clichés et des caricatures. Et c'est pas plus mal.

A bientôt pour d'autre articles, ou sur www.otaku-gakuen.fr !